10 étapes du Tour de France à suivre sans modération

Sports | Nous y sommes presque ! Le 6 juillet sera donné le départ du Tour de France, le grand rendez-vous annuel des amateurs de courses cyclistes. Cerise sur le gâteau : cette année, la Grande Boucle s'élancera de Bruxelles, pour un périple de trois semaines par monts et par vaux qui verra peut-être le Gallois Geraint Thomas se succéder à lui-même (ou pas). Voici un résumé de dix étapes qui pourraient se révéler décisives.

De MF

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Grand Départ à Bruxelles

Le départ du Tour 2019 sera donné à Bruxelles en hommage à Eddy Merckx, un demi-siècle après la première de ses cinq victoires. Les coureurs s'élanceront de la Grand-Place pour un périple de 192 kilomètres à travers le Brabant flamand et la Flandre orientale, avec l'ascension du Mur de Grammont et du Bosberg, un détour par le Hainaut, avant de rejoindre la capitale via le Brabant wallon. Cette première étape devrait s'achever par un sprint massif devant le Palais de Laeken, après un long faux-plat en montée.

À Epernay, on sable le champagne !

Après la deuxième étape (un contre-la-montre par équipes de 27 km dans les rues de Bruxelles), les coureurs quitteront la Belgique via Binche pour rejoindre la France. Plat sur sa première partie, le parcours de cette troisième étape longue de 215 kilomètres devient extrêmement accidenté sur la fin. L'enchaînement de côtes dans les 30 derniers kilomètres (une de quatrième catégorie et trois de troisième catégorie) devrait être favorable aux puncheurs. Les points de bonification attribués tout au long du parcours, ainsi qu'à l'arrivée à Epernay, devraient inciter les prétendants au maillot vert à sortir de leur réserve.

Des pentes à 24 %

Le 11 juillet, la sixième étape reliera Mulhouse à la Planche des Belles Filles, une arrivée bien connue lorsque la caravane du Tour fait une incursion dans les Vosges. En 2017, l'Italien Fabio Aru s'y était imposé en solitaire. En ajoutant un kilomètre d'ascension, sur un chemin rendu praticable mais pas forcément entièrement bitumé, avec des passages à 24 %, les organisateurs ont donné encore plus de piment à ce col pourtant déjà rude. Sans oublier qu'avant cela, les coureurs auront déjà dans les jambes le Markstein, le Ballon d'Alsace et le col des Chevrères. Une belle bagarre en perspective qui permettra aux favoris de confronter leur niveau de forme.

Un Quatorze Juillet qui risque de laisser des traces

Après la mise en bouche de la première semaine, place aux choses sérieuses. En ce jour de Fête nationale française, c'est une étape très dure qui attend les coureurs. D'emblée, ils devront franchir le Mur d'Aurec-sur-Loire, une montée de 3,2 kilomètres à 11 % de moyenne, avec des portions à 19 %. Dans la deuxième partie de la course, ils affronteront deux côtes classées en troisième catégorie, la Côte de Guillaumanches (7,8 km à 4,1 % de moyenne) et la Côte de Saint-Just (3,6 km à 7,2 % de moyenne). Autant dire que c'est avec un certain soulagement que les coureurs accueilleront la première journée de repos, fixée au 16 juillet.

Le seul contre-la-montre individuel

Les épreuves chronométrées ne sont pas légion dans le Tour 2019. Outre le contre-la-montre par équipes ayant animé la deuxième étape, les spécialistes de la discipline n'auront qu'une seule occasion de se mettre en valeur. L'unique chrono individuel se jouera à Pau le 19 juillet lors de la treizième étape, sur un parcours de 27 kilomètres, ponctué par la Côte d'Esquillot (1,1 kilomètre à 7 % de moyenne). Vainqueur du contre-la-montre l'an dernier, le Néerlandais Tom Dumoulin parviendra-t-il à rééditer cet exploit en 2019 ?

Rude bataille en perspective dans le Tourmalet

Si le Tourmalet est le col le plus souvent gravi dans l'histoire du Tour, il n'a été le théâtre d'une arrivée au sommet qu'à deux reprises (1974 et 2010). En 2010, le Luxembourgeois Andy Schleck s'était imposé en solitaire au terme d'un duel sans merci avec l'Espagnol Alberto Contador. Le samedi 20 juillet, la quatorzième étape sera rythmée par deux difficultés majeures : le col du Soulor (12 kilomètres à 8 % de moyenne) et le Tourmalet, culminant à 2 115 mètres, où sera jugée l'arrivée.

Voir les Pyrénées et mourir !

Dévastatrice. Ainsi pourrait-on qualifier la quinzième étape du Tour 2019. Pour la dernière étape pyrénéenne, les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands. Partis de Limoux, les coureurs parcourront 185 kilomètres qui promettent de mettre les jambes à rude épreuve (4 700 mètres de dénivelé positif). Outre l'arrivée en altitude, trois difficultés référencées seront au programme de cette étape : le col de Montségur (deuxième catégorie), le Port de Lers (première catégorie) et le Mur de Péguère (première catégorie). Pour la première fois, la Grande Boucle tracera sa ligne d'arrivée au sommet du Prat d'Albis, une côte de 11,8 kilomètres à 6,9 % de moyenne, culminant à 1 205 mètres.

Dernière ligne (plus ou moins) droite

Après cette ultime étape dans les Pyrénées, les coureurs profiteront d'une journée de repos bien méritée, avant d'aborder deux étapes en ligne. Retour aux choses sérieuses le jeudi 25 juillet, date de la première des trois étapes alpestres, qui proposera trois ascensions au-dessus de 2 000 mètres : le Col de Vars, le Col d'Izoard et le Col du Galibier, ces deux derniers étant classés hors catégorie. Les 20 kilomètres séparant le sommet du Galibier de l'arrivée à Valloire se dérouleront en descente.

À l'assaut de Val Thorens

Pour la deuxième fois dans l'histoire du Tour, la vingtième et avant-dernière étape amènera les coureurs à Val Thorens, la plus haute station de ski d'Europe. Après avoir quitté Albertville, le peloton entamera la montée du Cormet de Roselend. Après la descente jusqu'à Bourg-Saint-Maurice Les Arcs, les coureurs découvriront la Côte de Longefoy, une première dans l'histoire de la Grande Boucle, avant de filer vers la station de Val Thorens, pour ce qui sera la plus longue ascension du Tour : 33 kilomètres à 5,5 % de moyenne.

Apothéose sur les Champs-Élysées

Force est de constater que l'ultime étape s'apparente davantage à un criterium. À ce stade de l'épreuve, les dés sont jetés. Les différents lauréats, maillot jaune en tête, sont connus. La course se termine traditionnellement par un sprint massif sur les pavés de la plus belle avenue du monde, après que le peloton a contourné une dernière fois l'Arc de Triomphe. Ultime point d'interrogation : qui succédera au vainqueur de l'an dernier, le Norvégien Alexander Kristoff ?

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