The Good, the Bad & the Queen. Les multiples visages de Damon Albarn.

De MF

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The Good, the Bad & the Queen. Les multiples visages de Damon Albarn.

The Good, the Bad & the Queen. Un nom qui s’inspire légèrement du film « Le Bon, la Brute et le Truand », le Truand devenant la Reine dans le cas qui nous occupe. Un nom de groupe cool, une chouette musique. Si l’on parlait d’un super groupe, personne n’y trouverait rien à redire tant la somme du talent de ses membres est bien plus importante que l’ensemble qu’ils forment. En effet, le groupe se compose (en plus d’Albarn) de Paul Simonon, qui faisait partie de l’inégalable The Clash, de Tony Allen qui fut aussi le batteur de Fela Kuti (à découvrir) et de Simon Tong, qui a aussi joué avec The Verve, Blur et Gorillaz. The Good, The Bad & the Queen fait ses premiers pas dans l’univers musical en 2006 déjà (nous ne l’avons découvert que plus tard) avec le single « Herculean ». L’album, produit par Danger Mouse, sort un peu plus tard, en même temps que le nom du groupe. Un peu plus de dix ans après ses débuts, le groupe sort un deuxième album, conceptuel, « Merrie Land », qui raconte la vie urbaine à Londres.

Un groupe exceptionnel, car…

Visconti
Lors de l’enregistrement de « Merrie Land », on retrouve Tony Visconti derrière la table de mixage. Tony qui ? Une petite leçon d’histoire de la musique ? Visconti, c’est l’homme à qui l’on doit notamment les succès de David Bowie, par exemple « Space Oddity » et la trilogie berlinoise « Low », « Lodger » et « Heroes », à laquelle Brian Eno a également collaboré. Visconti est le producteur du dernier album de Bowie, « Black Star ». Damon Albarn au sujet de Tony Visconti, dans le magazine NME : « J’ai travaillé avec Tony Visconti. Il a participé à plusieurs de mes albums favoris et notre collaboration a été instructive et inspirante. »

Quel clash ! 
Paul Simonon à la basse. Et pourquoi pas ? Il faut savoir que Simonon n’avait plus gratté de basse dans un groupe depuis 17 ans lorsqu’Albarn lui a posé la question suivante : « T’as envie de rejoindre le groupe en tant que bassiste ? ». Simonon a accordé sa basse, embarqué son plectre et fait ce qu’il pouvait. Lorsqu’en 2007, l’Observer Music Magazine élit le premier album, album de l’année, Simonon s’exprime en ces termes : « Ce n’est pas un album commercial. La récompense d’OMM prouve que l’on peut faire de la musique qui fait bouger les gens sans prendre la voie la plus évidente. Lorsque Damon m’a demandé d’écouter certains titres qu’il avait enregistrés au Nigéria, il y avait 17 ou 18 ans que je ne faisais plus partie d’un groupe (...) Il y a énormément de travail derrière cet album. Damon avait une idée bien précise concernant les arrangements et tout le monde l’a suivi. »

Merrie Land
Jolie chanson, magnifique clip. Avec Damon Albarn déguisé en marionnette et un décor pastoral en toile de fond. Pour le reste, « Merrie Land » est une magnifique chanson sans queue ni tête qui propose, un peu comme l’ensemble de l’album d’ailleurs, une sorte de lettre d’adieu à l’Union européenne. 



Trois bonnes raisons d’aimer The Good, The Bad & The Queen

Jools
En live, c’est toujours mieux. Et qui mieux que Jools Holland met en valeur les groupes ? Entendre « Merrie Land » en live donne la chair de poule. Toujours et partout. On décolle un peu plus, le sentiment jazzy est encore plus prononcé et la musique vient du plus profond des tripes. Clin d’œil amusant : regardez comme Paul Simonon bouge, un mouvement qu’il partage avec Terrie Hessels du groupe néerlandais The Ex.



Herculean  Le premier titre du groupe, « Herculean », propose un son un peu différent. Plus électronique, plus affûté. Ce chef-d’œuvre émane de Paul Simonon, l’artiste bassiste. À découvrir ici :  http://paulsimonon.com/art/



Voici pourquoi... Plus de 10 ans entre le premier et le deuxième albums. Pourquoi décide-t-on de réunir un groupe après autant d’années ? NME a posé la question aux quatre comparses.  



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