Les 10 chansons punk incontournables

Musique | Qu’entend-on par punk ? Pour certains, il s’agit d’une attitude, pour d’autres, d’un genre musical ou encore d’un courant artistique préfabriqué. Le punk (et la new wave) nous a en tout cas laissé quelques tubes musicaux devenus des classiques. Lesquels ? Suivez le guide.

De MF

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Sex Pistols – Anarchy in the UK

Britanniques. Chantant des obscénités. Possédés jusqu’à la moelle. Voilà généralement l’image que l’on a des Sex Pistols, le meilleur groupe punk britannique à qui l’on doit cette citation légendaire dans « Never Mind the Bollocks » : f*ck society. Vraiment ? Ils ont certes donné des coups de pied dans toutes les fourmilières qu’ils ont croisées, mais ils sont toujours restés profondément anglais. Réécoutez leur premier single « Anarchy in the UK » dans lequel Johnny Rotten dit : « Right! Now.... Je suis là. Je suis un anti-Christ et un anarchiste ». En 2012, il était revenu sur ce texte en déclarant : « Moi un anarchiste ? J’en suis loin ».

The Clash – White Riot

On se souviendra toujours des Clash comme du groupe à qui l’on doit « Should I Stay or Should I go », mais leur carrière a commencé avec un peu plus de mordant en 1977 avec le titre « White Riot ». Trois accords punk, un texte sur l’économie et les races parfois interprété comme une incitation à la haine raciale. Ce n’était pas le cas. La photo qui figure sur la pochette renvoie au quotidien de la jeunesse de l’époque, à savoir se faire contrôler par la police, subir des fouilles et être parfois arrêté. Sans raison.

The Damned – New Rose

Londres, 1976. Dave Vanian, Brian James, Captain Sensible et Rat Scabies créent The Damned et deviennent le premier groupe de punk rock anglais avec leur titre « New Rose », qui rencontre directement un franc succès. La première phrase « Is she really going out with him » est une parodie de la pop naïve des années 60 de Shangri-Las qui posait exactement la même question dans « Leader of the Pack ». Ce titre a d’ailleurs été souvent repris, notamment par Guns N’ Roses, en 1993, sur l’album « The Spaghetti Incident ».  

The Buzzcocks – Ever Fallen in Love

Une chanson punk pop, vraiment ? « Ever Fallen in Love » des Buzzcocks peut en effet prétendre à ce titre. Pour cette magnifique chanson, le groupe s'est inspiré de la comédie musicale « Blanches colombes et vilains messieurs » où l’on trouve la phrase « Have you ever fallen in love with someone you shouldn’t have » (Êtes-vous déjà tombé amoureux de quelqu’un alors que vous n’auriez pas dû). NME a propulsé la chanson à la première place des « Tracks of the year » (1978), une récompense amplement méritée. The Buzzcocks a ajouté un peu de romance pop/rock à la vitesse et à l’urgence du punk. Qu’est-ce que ça fait du bien !

Dead Kennedys – Holiday in Cambodia

Est-il vraiment utile de fournir des explications ? Jello Biafra s’en prend au mode de vie américain et en particulier, aux étudiants privilégiés et moralisateurs des universités américaines qui se complaisent dans leur confort alors qu’un génocide a lieu au Cambodge où Pol Pot extermine son peuple. La photo utilisée sur la pochette est (une fois encore) sujette à controverse.

Fugazi – Waiting Room

Du punk américain qui a tout d’abord été rangé dans la catégorie new wave. « Waiting Room » est la chanson la plus connue de Fugazi avec une ligne de basse légendaire et un surprenant silence qui survient à la 22e seconde. Son rythme reggae/ska fait également penser au groupe Police.

Green Day – American Idiot

Green Day a symbolisé une sorte de revival du punk avec son tube « Basket Case ». Punk et tube sont pourtant deux termes qui ont rarement été associés. Mais malgré le succès et l’argent, le groupe est resté fidèle à ses idéaux punk. « American Idiot » en est la plus belle preuve. Billie Joe Armstrong vilipende les médias, surtout pour leur traitement de la guerre d’Irak qui était à l’époque présentée comme une émission de télé-réalité, avec des coupures publicitaires et un public mené vers une peur irréelle de « l’étranger ».

Pennywise – Bro Hymn

Quand Pennywise joue ce morceau en live, le public explose littéralement. « Bro Hymn » est certainement la chanson punk la plus connue. Elle figure sur l’album « Pennywise » sorti en 1991 et évoque la mort d’un certain nombre de leurs amis : Tim Colvin, Carlos Canton et Tom Nichols. Mais à la mort du bassiste du groupe, Jason Thirsk, en 1996, elle a été reprise à sa mémoire. Cette chanson donne toujours un boost d’énergie à un concert.

NOFX – Stickin’ in My Eye

Cette chanson est issue de l’album « White Trash, Two Heebs and a Bean » et commence presque comme une ballade avant de prendre le rythme traditionnel du punk puissant des années 90. Quelle est la signification de cette chanson ? Elle parle des hommes qui n’osent pas pleurer et qui, quand ça leur arrive, disent qu’ils ont une poussière dans l’œil. Elle évoque aussi la manière dont le punk était jadis perçu : « J’entends les voix, mais je ne comprends pas les mots ». En live, il est impossible de comprendre ce que dit le chanteur. Pour chanter avec lui, il faut connaître les paroles par cœur. Comme un dévot.

Bad Religion – American Jesus

« Recipe for Hate ». Quelqu’un a-t-il la recette de la haine ? Non, on préfère vraiment celle de l’amour. « American Jesus » figure sur le septième album studio de Bad Religion et on peut y entendre Eddie Vedder, l’une des voix de Pearl Jam. La chanson parle de ces Américains (l’ancien président George Bush en l’occurrence) persuadés qu’ils sont les élus de Dieu. Le chanteur Greg Graffin dit à ce propos : « Durant l’intégralité de la Guerre du Golfe, Bush disait : "Nous allons gagner, car Dieu est de notre côté". C’est quand même une déclaration totalement incroyable ».



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