Ces acteurs marqués à vie par leur rôle

Cinéma | Il y a des acteurs qui s'imprègnent d'un rôle comme on s'imprègne d'une vie. L'investissement personnel va parfois bien au-delà de ce que l'on peut imaginer et ils en ressortent souvent avec des séquelles.

De Pickx

Partager cet article

Isabelle Adjani : Possession

Il faudra des années de psychotérapie à Isabelle Adjani pour se remettre de " Possession " réalisé par Andrzej Zulawski. Tout le monde se rappelle de cette fameuse scène dans le métro où elle se déchaine étant totalement possédée. Un film pour lequel elle gagnera un César qui récompensera cette performance unique. Plus jamais elle n’acceptera un tel rôle. L’actrice a expliqué ses regrets à Studio Magazine : " Je dois à la mystique d'Andrzej Zulawski de m'avoir révélé des choses que je ne voudrais jamais avoir découvertes... Possession, c'était un film infaisable, et ce que j'ai fait dans ce film était tout aussi infaisable. Pourtant, je l'ai fait et ce qui s'est passé sur ce film m'a coûté tellement cher... Malgré tous les prix, tous les honneurs qui me sont revenus, jamais plus un traumatisme comme celui-là, même pas... en cauchemar ".

Bob Hoskins : Qui veut la peau de Roger Rabbit ?

Bob Hoskins a dû apprendre à jouer en entendant simplement les répliques des acteurs de " Qui veut la peau de Roger Rabitt? " étant donné qu’ils ont été informatisés par la suite. Pour s’aider à vivre mieux la scène, il les imaginait mentalement. L’acteur a été quelques peu traumatisé puisqu’à la fin du tournage, il se mettait régulièrement à parler tout seul. Ajoutez à cela des hallucinations de Roger se trouvant dans la même pièce pendant plusieurs mois et vous vous retrouvez avec le cocktail idéal pour devenir dingue. Son docteur lui conseilla de faire une très grosse pause dans sa carrière sous peine de devenir complètement fou.

Jake Lloyd : Star Wars Episode 1, La menace fantôme

Incarner Dark Vador, ça peut être dangereux. Lorsque Jake Lloyd a interprété le jeune Anakin Skywalker à l'âge de 10 ans, il ne s'attendait certainement pas à morfler autant. Après avoir tourné dans " Star Wars – Épisode 1 : La menace fantôme ", Jake Lloyd a souffert de la méchanceté de ses camarades d'école, qui se moquaient de lui. Sans compter les fans de Star Wars qui critiquaient sa prestation. Écœuré par ce rôle, il ne supporte plus qu'une caméra soit pointée sur lui. Aujourd'hui, il est interné en hôpital psychiatrique et serait schizophrène.

Adrien Brody : Le pianiste

Un rôle qui a marqué l’acteur autant mentalement que physiquement. Adrien Brody y joue un survivant de l’holocauste pour lequel il fut récompensé entre autres par l’Oscar et le César du Meilleur Acteur. Lors de la remise de prix, il s’est exprimé en ces termes : " Cette expérience m’a permis de prendre conscience de la tristesse et de la déshumanisation qui régnaient durant la guerre ". Pour préparer ce rôle, Brody a carrément abandonné son appartement, vendu sa voiture et est parti pour l’Europe. L’épreuve la plus difficile et la plus surprenante à laquelle il ne s’attendait pas, fut de supporter la faim. Il a déclaré à la BBC : " J’ai connu la tristesse, la perte d’un être cher mais je n’étais pas conscient du désespoir qui accompagne la faim ". À la suite de ce long métrage, il faudra à l'acteur un an et demi pour retrouver une santé normale.

Heath Ledger : The Dark Knight, Le Chevalier noir

Heath Ledger reçut pour ce film à titre posthume l’Oscar du Meilleur Acteur dans un second rôle. Il est en effet décédé d’une overdose fatale en janvier 2008. On raconte que pour préparer le rôle du Joker, il s’est isolé, gardant avec lui un journal comportant toutes sortes d’images glauques pour l’aider à se mettre dans la peau d’un psychopathe. Il a évoqué cette période dans une interview donnée au New York Times : " La semaine dernière j’ai probablement dormi une moyenne de deux heures par nuit. Je ne pouvais pas m’arrêter de penser. Mon corps était épuisé mais mon cerveau ne pouvait s’arrêter. " Lors de son autopsie, il fut conclu que c’est un mélange d’anti-dépresseur, d’anxiolytique et de somnifères qui a causé sa mort.

Colin Firth : Le discours d’un roi

Dans ‘Le discours d’un roi’ réalisé par Tom Hooper, Colin Firth interprète le roi George VI qui fut obligé de prendre le trône durant la période difficile de nazisme suite à l’abdication de son frère. Tout semble aller pour le mieux si ce n’est que sa timidité l’entraine vers des soucis d’élocution et de bégaiement qui le forceront à engager un thérapeute du langage.
L’acteur Colin Firth s’adaptera à merveille à ce rôle puisque c’est la troisième fois qu’il joue un bègue. Il a d’ailleurs remporté pour ce film, l’Oscar du Meilleur Acteur et raconte qu’après le tournage il s’est retrouvé régulièrement en train de bégayer.

Janet Leigh : Psychose

Janet Leigh est célèbre pour son rôle de la femme qui se fait poignardée sous la douche par Norman Bates dans le film Psychose de Alfred Hitchcock. L’actrice remporta pour cette interprétation marquante le Golden Globe du meilleur second rôle. Elle raconte ne s’être plus jamais sentie à son aise dans une douche et avoir carrément arrêté d’en prendre. Heureusement, que les baignoires existent !

Hugh Laurie : Docteur House

Il est sans nul doute le docteur le plus célèbre du petit écran. Le britannique Hugh Laurie fut casté alors que la production cherchait un acteur avec un fort accent américain. Il jouait tellement bien qu’ils n’y ont vu que du feu. Comme tout le monde sait, le personnage de House boite et Hugh Laurie excelle également à convaincre de ce handicap à tel point qu’après huit années de bons et loyaux services, il s’est retrouvé à plusieurs reprises en train de boiter en dehors du plateau. Il a même raconté qu’il le faisait tellement bien que parfois il changeait de jambe pour se soulager sans que personne ne le remarque.

Regardez tout ce que vous aimez, où et quand vous voulez.

Découvrez Pickx Se connecter

Top

Attention : regarder la télévision peut freiner le développement des enfants de moins de 3 ans, même lorsqu’il s’agit de programmes qui s’adressent spécifiquement à eux. Plusieurs troubles du développement ont été scientifiquement observés tels que passivité, retards de langage, agitation, troubles du sommeil, troubles de la concentration et dépendance aux écrans

Top