Le SPF Justice accélère la digitalisation

Publié le 25/02/2021 dans Récits de clients

Même si la technologie était à disposition, le recours à la visioconférence n’a jamais suscité beaucoup d’enthousiasme au sein du SPF Justice. Jusqu’à l’apparition du coronavirus. Depuis, la visioconférence a gagné en popularité, tout comme les outils digitaux en général.

Le SPF Justice accélère la digitalisation

Digitalisation de l’ensemble de la chaîne

“Aujourd’hui, le recours à la visioconférence fait partie intégrante du fonctionnement quotidien du SPF, et cela restera le cas à l’avenir”, explique Ivan Verborgh, directeur du service IT du SPF Justice. Fin mars, le confinement a accéléré cette transition. Les circonstances ont poussé le SPF Justice à utiliser les installations existantes de manière plus pragmatique, notamment en les combinant. Ainsi, un détenu peut comparaître devant un juge par visioconférence sans devoir être transféré de la prison.

En outre, Proximus a déployé en très peu de temps Webex au sein du SPF Justice. “Le SPF devait pouvoir continuer à assurer ses services”, ajoute Ivan Verborgh. “La visioconférence nous a aidés à favoriser la communication interne, mais également à garder le contact avec les acteurs externes, comme les maisons de justice.”

Le télétravail a également stimulé l’utilisation d’une application comme e-Deposit, à l’aide de laquelle les conseillers et les citoyens peuvent déposer par voie électronique des lettres, des conclusions et des liasses de documents dans le bon dossier pour le tribunal concerné. “La crise sanitaire a braqué les projecteurs sur la digitalisation”, explique Ivan Verborgh. “Nous continuons sur cette voie. L’objectif ultime est la digitalisation de l’ensemble de la chaîne, de la police au Parquet en passant par les tribunaux et les établissements pénitentiaires.”

Un dossier digital unique

“La crise sanitaire a motivé le tribunal à se digitaliser davantage”, précise Theo Byl, juge d’instruction et président de division au Tribunal de Première Instance d’Anvers à Malines. “Nous préconisons la création d’une version digitale du dossier dès que celui-ci est ouvert. Le service de police, le magistrat du Parquet et le tribunal concernés travaillent alors avec le même fichier digital. C’est une façon moderne et fluide de travailler.”

La digitalisation dans les tribunaux

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L’IT soutient la mission des établissements pénitentiaires

Selon la direction des établissements pénitentiaires, la digitalisation des prisons est essentielle pour deux raisons. “Notre mission est d’intégrer les détenus dans la société, qui évolue à toute vitesse”, explique Rudy Van De Voorde, directeur général. “Si nous ne leur apprenons pas à utiliser ces outils digitaux, ils risquent à nouveau de rater le coche.” Par ailleurs, de nombreux services, comme l’enseignement à distance, ne sont accessibles qu’en ligne. Rudy Van De Voorde : “C’est pourquoi une plateforme d’enseignement à distance est disponible dans trois prisons. Nous voulons offrir de plus en plus d’outils digitaux et ce, à tous nos détenus.”

Une justice plus humaine

Vincent Van Quickenborne, Vice-Premier ministre et ministre de la Justice : "Nous voulons rendre la justice plus rapide, plus humaine et plus sévère. La numérisation n'est pas une fin en soi, mais un moyen pour y parvenir. Un investissement substantiel de 100 millions d'euros permettra de rattraper le retard. Une nouvelle génération de magistrats est très désireuse de s'engager dans cette voie. De plus, la crise du coronavirus a changé la donne et a provoqué un déclic dans tous les domaines du système judiciaire".

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