IoT : le CHU de Charleroi multiplie les innovations

Publié le 28/04/2021 dans Paroles de clients

Quatre hôpitaux, treize polycliniques et centres médicaux, six crèches, trois maisons de repos... C’est le terrain de jeu de Michel Andris, chef de projet au service TIC du CHU de Charleroi. Un quotidien au rythme de l’e-santé et de l’IoT.

IoT : le CHU de Charleroi multiplie les innovations

Gagner en fiabilité

Michel Andris se souvient du premier projet qui a mené à l’intégration de l’IoT au sein du CHU. “Nous sommes partis d’une demande assez simple : la surveillance de la température de nos réfrigérateurs, congélateurs et étuves dans le cadre de la surveillance des médicaments. Le relevé manuel était peu précis et nous devions gagner en fiabilité, constance et faire du reporting. C’est ce que nous avons réussi à faire grâce aux objets connectés. Nous avons même pu identifier les équipements non conformes.”

Optimiser la sécurité

Ensuite, différent projets d’innovation se sont rapidement enchainés au sein du CHU. “Nous avons mis en place un système d’alerte via un ‘bouton’ connecté. En cas de problème de sécurité, notre personnel presse le bouton et l’alerte est immédiatement transmise, l’objectif est de pouvoir intervenir le plus rapidement possible (Chaque seconde compte). La même technologie est également utilisée pour les patients en chambre stérile par exemple”, explique le chef de projet.

Géolocalisation

Dans les multiples solutions apportées par l’IoT, Michel Andris et ses collègues répondent également au défi de la géolocalisation du matériel prêté entre les services. “Fini les recherches interminables, la position de chaque scanner mobile ou pompe à perfusion est directement identifiable. Tout comme nos défibrillateurs qui sont malheureusement convoités par des personnes moins bien intentionnées.”

Propre serveur d’alarmes

Pour assurer une diffusion fluide et ciblée des informations générées par les objets connectés, le CHU de Charleroi a développé son propre serveur d’alarmes. “Beaucoup d’hôpitaux fonctionnent sur base de systèmes hétérogènes. Notre stratégie s’inscrit plutôt dans une standardisation de l’information. Les objets connectés sont donc un des points d’entrées de ce serveur. L’optimisation est aussi bénéfique en interne que pour les patients”, souligne Michel Andris.

Chaque nouvelle idée est prise en considération. Si l’intégration s’avère possible, nous partons à la recherche du capteur IoT le plus adapté.

Michel Andris, chef de projet au service TIC du CHU de Charleroi

Y goûter c’est l’adopter

Différents projets sont sur la table de Michel Andris : des capteurs de gestion des places de parking, des bornes interactives de guidage des patients ou encore des capteurs de chute. “Chaque nouvelle idée est prise en considération et fait l’objet d’une réflexion avec le département concerné. Si l’intégration s’avère possible, nous partons à la recherche du capteur le plus adapté.

Demain, la 5G nous aidera à absorber des volumes plus importants, des données plus lourdes (comme de la vidéo) et d’avoir un temps de réponse, une latence, plus faible.Mais pour le moment, ma priorité reste la manière de réceptionner les informations, que ce soit sous couverture Wi-Fi ou grâce à LoRa.”

Dans la campagne de vaccination COVID-19, l'IoT est principalement utilisée pour la surveillance de la température des vaccins.

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